23 nov. 2012

Embrional - Absolutely Anti-Human Behaviors (2012)



Enfin la lumière pour le groupe polonaise de Embrional, grâce à la sortie de son nouvel album Absolutely Anti-Human Behaviors. Les polonais, situés à Gliwice, évoluent dans un registre death metal le plus ravageur qu’il soit. Après avoir sorti deux démos (Cusp of Evil (2006) et Annihilation (2007)) et un split (The Spectrum of Metal Madness (2009)), Embrional sort son premier ‘full lenght’. Cet Absolutely Anti-Human Behaviors est une pure réussite. Du death metal cru et sans compromis : "ça blast", "ça crie", et le tout avec une très bonne aisance. Il ressemble par moment à Morbid Angel de la période Covenant ou Domination. Surtout Domination car on retrouve la même puissance sonore et des titres instrumentaux qui rehaussent l’album. Absolutely Anti-Human Behaviors est un album noir comme le désespoir, sombre, puissant et zébré de moment de pure mélodie. Les deux titres instrumentaux Necropolis et Beyond the Abyss sont très bien exécutés et cassent le rythme et l’ambiance de l’album. En effet Absolutely Anti-Human Behaviors apparaît comme un album dense, obscure, riche de désespoir, mais ici et là germent de perles de mélodie: les ralentis et les solos de Dismal Sign par exemple, ou encore la grande mélodie du texte et du riff de Maniacal Madness (‘For the carnal pleasures I live / For the carnal pleasures I kill /My mind entangled in chaos / I don’t even know what is good what is evil’). Dismal Sign est la percée dans la tête d’un maniaque où l’on fait le tour se sa folie. L’excercice ressemble aux titres de Slayer (Dead Skin Mask, Kill Again, Sex Murder Art) ou aussi il était question de rentrer dans la tête d’un malade / sadique / serial killer et en décrire les pulsions et les actes.
Les textes de Absolutely Anti-Human Behaviors ont été écrit par Arek Jendzicki du zine Morbidous Pathology : ceux-ci mettent l’accent sur le coté le plus sombre de la nature humaine, la chute, le déclin, la torture, la folie, la possession, le suicide.

Le titre instrumental Beyond the Abyss est acoustique et mis en tracklist en 6eme position sur 11 titres se configure comme la clef de voûte de l’album. Il s’agit d’un moment calme, mélancolique, sombre qui amène idéalement l’auditeur d’une première partie à une deuxième du disque. Un moment de répit en quelque sorte et une façon différente musicalement pour décrire les horreurs qui hantent le monde.

La production est claire et puissante : au mixing et mastering de Absolutely Anti-Human Behaviors on trouve Arek "Malta" Malczewski (Nomad, Lostbone, Decapitated…). L’artwork est soigné par Mariusz Krajewski.

Embrional livre ici un premier album fort intéressant : le death metal est sans compromis, bien exécuté, intéressant et puissant. Par contre si au niveau des textes Absolutely Anti-Human Behaviors ne fait pas dans la nouveauté, techniquement les titres instrumentaux Necropolis (et son solo superbe) et Beyond the Abyss apportent une certaine fraicheur à l’ensemble, ainsi que les moments plus ‘mélodiques’ déjà cité (Dismal Sign ou Maniacal Madness). Si Embrional arrive à exploiter ses atouts on ne doute pas qu’il fera parler de lui à l’avenir.


Score 9 / 10




 Détails

Le livret s'ouvre est forme une affiche de 36,9 cm X 36,9 cm

Embrional - Absolutely Anti-Human Behaviors (2012)
1. Possessed by Evil               
2. Disgraceful Enslavement                 
3. Absolutely Anti-Human Behaviors                         
4. Necropolis (instrumental)
5. The Last Step into Nothingness                   
6. Beyond the Abyss   (instrumental)
7. Maniacal Madness              
8. Bestial Torture                    
9. Dismal Sign                         
10. Mankind's Decline                        
11. Vermin of the Earth     
    



Line-up
Armagog - Bass, Vocals
Camillvs - Drums
Ryszard "Rychu" Sosnowski - Guitars
Marcin - Guitars, Vocals



21 nov. 2012

Matvey - Reinando Entre Colinas (2012)

Matvey est un groupe de heavy métal traditionnel formé à Rosario, en Argentine, en 2007. La première formation était composée par Diego De Santiago (guitare), Paul Podesta (Chant), Luc Chevalier (Basse), Mariano Gauna (Batterie) et Matthieu Carretier (Clavier). Les paroles des chansons sont basées sur des thèmes épiques Matvey et tirés de la mythologie, principalement des pays nordiques.
En 2008, le groupe commence à apparaître dans Rosario et les villes voisines, en participant aux festivals heavy metal. En 2009, Matvey enregistre son premier album, intitulé Reinará En La Batalla, qui contient 13 chansons. Pour diverses raisons, l'album ne peut pas être publié et il sort alors sous forme de démo. Après l'enregistrement de Reinará En La Batalla, Matthieu Carretier quitte le groupe et il est remplacé aux claviers par Leonardo Ibanez.
En 2010, le groupe a non seulement commencé à composer de nouvelles chansons pour un nouvel album, mais il joue dans plusieurs festivals. Matvey fort de l’accueil du public, en 2011, après une tournée en Argentine, retourne au studio pour commencer l'enregistrement d'un album de 10 chansons, intitulé Reinando Entre Colinas. L'album pioche dans le heavy métal traditionnel, avec des chansons qui rappellent le style de Manowar, Primal Fear, Gamma Ray, Ozzy Osbourne, Yngwie Malmsteen, Iron Maiden, Judas Priest, Black Sabbath, Dio, Halford et Savatage. Fin 2011, Lucas Chevalier décide de quitter le groupe. Louis Pagliaro aide alors le groupe à gérer la transition et Marcos Sartori rejoint comme bassiste le groupe de façon stable.

Depuis août 2012 l’album Reinando Entre Colinas est disponible à la vente. Inutile de tourner autour du pot, car même si la pochette ne m’emballait pas au début (tout est  question de goût, me diriez-vous), cette album est un bombe. Le premier titre met tout le monde d’accord : El Bosque De Los Misterios est une petite perle. Mid-tempo bien construit, d’inspiration 'Manowar-esque' avec clavier en toile de fond. La voix de Pablo Podestá est sublime : bien en place, puissante, toujours juste avec un joli timbre. On est loin d’un timbre lyrique à la Fabio Lione ou aux timbres très aigus de beaucoup de groupe power metal. La guitare de Diego De Santiago est précise et efficace que ce soit en rythmique ou en mode solo. Avec Legado De Un Reino on prend de la vitesse en un mix de Black Sabbath et de Primal Fear. Le refrain est puissant et mélodique à souhait. La section rythmique (Marcos Sartori (Bass) et Mariano Gauna (batterie)) fait du bon travail. Regresa est peut être le meilleur titre de l’album : un tempo lent, presque acoustique qui est relevé par des inserts de grosse guitare avec un solo très réussi de Diego De Santiago et toujours la voix énorme de Pablo Podestá. Regresa est un titre épique et sans concessions. Le titre Matvey est inspiré du titre Warriors of the world de Manowar : même mid tempo, même riff porteur. Il s’agit d’un clin d’œil assez sympathique pour un titre plutôt réussi. El Origen De La Batalla est un titre rapide et bien mélodique très inspiré et toujours avec un bon solo. Ce titre fait penser de par son riff serré que Sabaton ne saurait pas renier. L’album se termine avec le titre Furia Salvaje. Endiablé, rapide, inspiré et peut être la meilleure façon de clore ce Reinando Entre Colinas.

Pour résumer, Matvey signe avec Reinando Entre Colinas un très bon premier album qui ravira les fans de heavy metal et power metal. Le groupe a plusieurs atouts : une très belle voie, un très bon guitariste et une puissante section rythmique. Les seuls bémols sont une certaine longueur des titres (El Retorno Del Rey, par exemple), une production bonne mais qui pourra être améliorée par la suite, un artwork joli mais qui peut aussi être plus poussé à l’avenir.

Score 8.5 / 10



Matvey - Reinando Entre Colinas (2012)


Matvey - Reinando Entre Colinas (2012)
1. El Bosque De Los Misterios (4:58)
2. Legado De Un Reino (5:05)
3. El Retorno Del Rey (4:07)
4. Regresa (4:05)
5. Antiguo Sendero (4:31)
6. Matvey (4:45)
7. Reinando Entre Colinas (3:43)
8. El Origen De La Batalla (4:22)
9. Conquistando Reinos (3:37)
10. Furia Salvaje (5:20)
.


Line-up
Pablo Podestá (Vocals)
Diego De Santiago (Guitare)
Marcos Sartori (Bass)
Mariano Gauna (drums)




19 nov. 2012

Infinite Translation - Masked Reality (2012) (titres en streaming)

Les lillois de Infinite Translation viennent de sortir son nouvel album Masked Reality via le label Emanes Metal records. Pour cette occasion le groupe a mis en ligne sur Youtube trois chansons tirées du nouvel album.

Bonne écoute !

Vous pouvez lire la chronique de Impulsive Attack, le premier album du groupe ici.

Infinite Translation - Masked Reality (2012)


Infinite Translation - Masked Reality (2012)
1. Malicious Mental Oppression
2. Destined To Death
3. Join The Masses
4. Killing Solution
5. I'll Love You Dead
6. Lead To Madness
7. Life Of Submission
8. The Boat Can Leave Now
9. Masked Reality




Infinite Translation – Impulsive Attack (2010)

En regardant la pochette de Ed Repka qui agrémente ce cd de Infinite Transaltion j’étais particulièrement curieux. En effet l’artwork d’Impulsive attack m’a rappelé celui du single Holy wars de Megadeth (du même dessinateur). Visuellement j’étais dans un univers de thrash metal américain. Une fois le cd dans le lecteur, ce sentiment a été plus fort : L’intro instrumentale ‘Escaped’ vient tout juste de la Bay Area. La façon de jouer, le son, le ‘thrashing’ – si on passe cet expression – sentent bon les annes ’80. Defiance, Exodus et des clins d’œil à Rust in peace de Megadeth. Et puis en lisant les ‘linears notes’ du cd on trouve que Infinite Translation est un groupe français, de Lille. Je tire mon chapeau. Rentrer avec un premier album dans la filiation du thrash de la Bay Area est carrément un pari réussi.  
Le groupe est formé par Max Maniac (Vocals - guitar), John Whiplash (bass – back vocals), Fish Killer (drums). Suite à l’enregistrement de cet album le guitariste Guillotine a intégré le groupe.  Infinite Transaltion n’est pas si technique que Megadeth (on pense à Rust en peace), néanmoins le niveau est élévé, le tempo soutenu et les titres font mouche. 
Translator, Zombie Squad et Fear The Face Of Death sont les morceaux les plus aboutis de l’album. En même temps l’originalité n’est pas vraiment au rendez-vous. Ceci dit la force de Infinite Transaltion est sa cohérence, son investissement et son attitude sans compromis qui abouti à un album vraiment honnête.

Impulsive Attack est conseillé aux nostalgiques du thash metal des années ’80 et surtout à tous ceux qui ont été déçu par les derniers albums de Megadeth et de Metallica. On peut dire que l’élève à dépassé le maître.

Score 8.5 / 10

Infinite Translation – Impulsive Attack (2010)

Infinite Translation – Impulsive Attack (2010) promo cd


Infinite Translation – Impulsive Attack (2010)
01 - Escaped
02 - The Past Never Dies
03 - Legion Of Death
04 - Translator
05 - Impulsive Attack (instrumental)
06 - Dead By Dawn
07 - Zombie Squad
08 - Fear The Face Of Death





Megadeth - Holy wars (single)

16 nov. 2012

Celtachor - The Landing: Amergin's Conquest

Celtachor, un groupe metal orienté vers le blackened folk metal à consonance celtique a publié sur youtube le titre The Landing: Amergin's Conquest. Ce titre fleuve anticipe la sortie du prochain album Nine Waves From The Shore prévue le 25 novembre. Bonne écoute ! 






Celtachor - Nine Waves From The Shore (2012)


Celtachor - Nine Waves From The Shore (2012)
01. The Landing: Amergin’s Conquest
02. The Battle Of Tailtin
03. The Kingship Of Bodb Dearg
04. Sorrow Of The Dagda
05. Tar éis an Sidhe
06. Conn Of The Hundred Battles
07. Anann : Ermne’s Daughter


Celtachor @ Band Camp
Celtachor @ Breaking Tunes
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15 nov. 2012

Crimson Valley – Crossing the sky (2012)

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Les polonaises de Crimson Valley après la démo Phoenix fort réussie dont on vous a parlé ici sortent leur premier album Crossing the sky via le label Vittiv Records. Le groupe évolue dans un registre heavy / power bien maitrisé. Gommés les quelques défauts de la démo, cette album surprend pour sa force, cohérence et originalité. L’opener Chariot of War en met pleine la vue avec des mélodies très accrocheurs, un bon refrain et de lignes de guitare mélodiques à souhait dans la veine des meilleurs Iron Maiden. Ce titre rappelle par moment les mélodies d’un titre comme Hallowed be thy name de la vierge de fer.
L’album s’écoute avec un réel plaisir et il n’y a pas de temps morts ou faibles. Le chant de Loki a progressé depuis la démo et il est vraiment à l’aise sur les titres que ce soit les plus rapides ou les plus calmes. Clan of the Hammer est aussi une réussite avec ses ‘ohh ohh’ assez fédérateurs qui doivent bien passer en concert. Ainsi que Clash of the Titans toujours dans la veine ‘ohh ohh’ et des riffs plus orientés sur le folk métal. Comme déjà dit le point fort de Crimson Valley sont les mélodies et le très bon travail de guitare de Damian Paszczak et de Tomasz Bała. Les deux ‘axes-men’ pondent une quantité de riff et de solos qui sont finement ciselés. Il faudrait essayer d’imaginer les mélodies d’un Iron Maiden et d’un Judas Priest croisées avec une approche plus ‘épique’ à la Manowar.
Dream of the Other World est ‘mid tempo’ très atmosphérique et mélancolique qui casse le tempo plutôt rapide de l’labum. L’exercice de la ballade est souvent casse-gueule pour les groupes, mais Crimson Valley s’en sort avec les honneurs. Sonja est un titre qui sort du lot pour son refrain qui rentre bien en tête dès la première écoute et son tempo presque martial.

Crimson Valley est un groupe à suivre car suite à sa première démo fort réussie nous sort un premier album très intéressant : puissant, mélodique, inspiré. Il faudrait juste éviter quelques longueurs (Free, Welcome to hell,) mais le talent est là.

Score 8,5/10


Crimson Valley – Crossing the sky (2012)



Crimson Valley – Crossing the sky (2012)
1. Chariot of War                    
2. Heavy Metal Knights                       
3. Clan of the Hammer                        
4. Clash of the Titans               
5. Free           
6. Dream of the Other World               
7. Welcome to Hell                 
8. Sonja                       
9. Battle Awaits


Line-up
Bartek Koniuszewski - Vocals
Damian Paszczak - guitar
Tomasz Bała - guitar
Antoni Mituś - drums
Jerzy Górniak - bass




 

14 nov. 2012

Pertness - Seven times eternity (2008)

Pertness est un groupe suisse actif depuis 1993 et qui évolue dans un registre de ‘power metal mélodique’. Avec Seven times eternity le groupe signe son premier ‘full lenght’ via le label Karthago Records. Si vous pensez que cet album sort en 2008 vous imaginez bien combien la traversé du désert a été longue pour Pertness. Ce n’est pas grave car le résultat est époustouflant. Ce qui frappe d’abord est la pochette très réussie ouvre de l’artiste allemand Georg Huber. L’artwork est sublime ainsi que la qualité des compositions. 

Comme dit Pertness évolue dans un registre power metal mélodique. Pour preuve il suffit de citer les chœurs ravageurs, entêtants et facilement mémorisables. Les mélodies sont au rendez-vous : elles vous rentrent dans la tête en n’en sortent plus. Le groupe est assez proche de ce que faisait Blind Guardian (les premiers jusqu’à Somewhere Far Beyond), avec des touches de Savatage ou Sabaton. Le timbre de voix de Tom Schluchter ressemble à un mix de Joakim Brodén et de James Hetfield. La production est très bonne et le son rendu est propre et puissant.

L’ouverture Doomed donne le la de façon calme et posé et il est question du destin des hommes : ‘Doomed to die is everyone’. Il suffit de ceci pour écarter d’entrée de jeu tout ce que l’on appelle ‘happy metal’. Le temps qui passe inexorable et la destinée humaine sont le fil rouge de tout l’album. De même la title track Seven times eternity annonce ‘mortal men are doomed to die’ et on attend la délivrance d’un triste sire dont on n’est pas sure qu’elle aura lieu. Puissance, mélodie, et le tout s’enchaine de façon impeccable : Religious Liberty et Darkness and Fire enfoncent le clou, jusqu’à Frankenstein qui est l’un des meilleurs titres de l’album. Le monstre (car le point de vue du chanteur est celui de la créature) est fou de rage contre son inventeur, le médecin fou, le docteur Frankenstein, et il veut sa peau (Time has come – Frankenstein / Time has come – to take revenge).

Le parallèle avec Blind Guardian n’est pas si anodin car il suffit de penser aux titres Riders of Heaven Part 1 et Part 2 qui sont construits sur le modèle de The bard’s song – in the forest et de The bard’s song – The hobbit. C'est-à-dire une première partie plus calme, lente, liée de façon indissociable à une deuxième plus rapide et ravageuse. The World Is Grey est un autre très bon titre avec un interlude plus calme et atmosphérique avant de reprendre de la vitesse. L’album se termine avec Beowulf le nom du héros du poème épique du même nom. Grâce à ce titre on vit la lutte de Beowulf contre le monstre Grendel comme si on y était !

Vous l’aurez compris, Pertness signe un premier album très bon et qui est presque exempt de défaut sauf peut être une certaine linéarité à la batterie. Si le dernier Sonata Arctica, Stratovarius, ne vous ont pas emballé, si vous avez envie de fraicheur et de nouveauté, alors cet album est pour vous !

Score 9.5/10


Cover artwork - Georg Huber



Pertness - Seven times eternity (2008)
1 Doomed
2 Seven Times Eternity
3 Religious Liberty
4 Darkness and Fire
5 Frankenstein
6 Riders of Heaven Part 1
7 Riders of Heaven Part 2
8 Fairy of the Dawn
9 The World Is Grey
10 Angel of the Dark
11 Beowulf




Line up :
Tom Schluchter – Vocals / Guitar
Tom Zurbrügg – Guitar
Pet (Bidi) Biedermann – Bass
Märs Hari – Drums 

Nota :  L'albulm Seven times eternity est sorti en édition limitée en 2007 avec une pochette différente

cover artwork -  Märs Hari (Limited Edition 2007)

Kublai Khan - Annihilation (1987)

Kublai Khan est un groupe américain de thrash metal fondé en 1985 par Greg Handevidt qui dans le groupe est chanteur et guitariste. Greg Handevidt est le co-fondateur et le premier 'lead guitarist' du groupe Megadeth. En effet Greg était ami de David Ellefson et les deux vont à Hollywood pour faire une carrière musicale. Ils louent un appartement ensemble et le voisin d'en haut est Dave Mustaine. Les trois forment ainsi Megadeth avec Dijon Carruthers à la batterie. Quelques mois plus tard Greg Handevidt part pour le Minnesota et forme en 1985 le groupe Kublai Khan avec le guitariste Kevin Idso. Le groupe est complété par Mike Liska à la basse et John Fedde à la batterie. Le groupe sort en autoproduction sa première démo Rape, Pillage & Destroy qui lui vaut un contrat avec le label New Renaissance Records. Le fruit de cette collaboration donne pour résultat le 'full-lenght' Annihilation qui sort en 1987 et qui reçoit de bonnes critiques. Kublai Khan était très actif à l'époque et a partagé la scène (en ouverture) avec des nombreux groupes comme King Diamond, Kreator, Voivod, Metal Church. Le groupe splitte en 1989 pour se réunir juste en 2003 pour sortir l'Ep Kronk Meets Kublai Khan en autoproduction.

L'album propose du thrash metal influencé par la scène de la Bay Area de San Francisco avec une petite exception : Kublai Khan ne présente pas de titres à tiroir où le changement de tempo est à l'honneur. Il se contente de proposer plusiers fois le même riff qui à la longue ennui un peu l'auditeur. Par exemple un titre comme Down to the Inferno est vraiment répetitif et plat. La production pénalise aussi cet album: le son apparaît brouillon et 'raw' et ne me pas en valeur les instruments. Certains titres sortent du lot Mongrel Horde ou Battle Hymn (The Centurian) mais l'album reste suffisant. Par contre cet opus est un 'cult' pour les fans et les copies d'époque, encore en circulation, sont très recherchées. 

Score 6/10



kublai khan - annihilation (1987)

Kublai Khan - Annihilation (1987)
1. Death Breath
 
2. Mongrel Horde
  
3. Down to the Inferno
 
4. Liars Dice
 
5. Passing Away / Kublai Khan
 
6. Clash of the Swords
 
7. Battle Hymn (The Centurian)
  

kublai khan - annihilation (front)



kublai khan - annihilation (back)


Nota : L'album est sorti en cd en 1989 via Shark Records sous forme de split avec Blood Feast's Kill for Pleasure. Il a été remasterisé et republié en 2003 via Exit Only.
Il est sorti aussi  'Re-released' en cd en 2009 via Cult Metal Classics Records.



13 nov. 2012

АрктидА - Моя Империя (single 2012)

Les russes de АрктидА ont annoncé la sortie de leur nouveau Ep Мой Друг et en attendant on peut écouter depuis leur site ou grâce au player ci bas leur titre Моя Империя extrait de cet Ep. АрктидА évolue dans un registre mélodique bien construit avec des chœurs puissants et des lignes vocales jolies. L'Ep s'annonce bien et catchy.

Score 7/10

АрктидА - Мой Друг ©Александру Шкарупу (Alexander Shkarupa)


АрктидА - Мой Друг (2012) 
01. Моя Империя
02. Дышать (Дуэтная версия)
03. Светило посреди планет
04. Я живой (Helloween Cover)
05.
Уходи (Re-Visited)



12 nov. 2012

Depopulate – Till man exists no more (Ep 2012)

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Le groupe Depopulate est originaire de Katowice en Pologne et officie dans un registre death metal. Le groupe est actif depuis 2010 et se nommait Eviscerated. Sous ce nom il a participé avec le titre ‘Left to rot’ à la compilation ‘Silesian Butchers Compilation’ sortie en 2011.
Changé le nom en Depopulate le groupe a sorti son premier Ep Till man exists no more. L’Ep a été enregistré au SH Studio en Katowice et le mixage et le mastering a été fait par Maels known du groupe polonais StrommoussHeld.

Les auteurs de cet œuvre sont :
Skowron - Bass
Jack - Drums
Bishop - Guitars
Rumun - Guitars
Kostek -Vocals

On pourrait définir l’approche de Depopulate comme un mélange de Suffocation et de Decapitated. L’Ep s’ouvre avec une intro de torture en toile de fond pour rentrer dans l’atmosphère. Pas de place à l’espoir, ici tout est noir et gore. Les titres sont très courts, bien exécutés et la production est tout à fait correcte en s’agissant d’un Ep autoproduit. La voix de Kostek est vraiment puissante et à l’aise dans son registre ‘growl’ et donne une vraie profondeur aux compositions. De même le jeu de guitares de Bishop et de Rumum ainsi que les structures de batterie de Jack ou la basse de Skowron flirtent très souvent avec le death metal le plus technique comme de groupes tels que Obscura ou Carcariass… et le tout en réalisant des titres sous la barre de 3 minutes. Un vrai exploit.
Certes les compostions ont parfois un air de déjà vu (on pense souvent  à Aborted) et cet élément plombe un peu l'Ep en question, mais ce qu’il fait l’originalité de Depopulate et qui fait la différence est son approche jazz de certaines compositions. Les titres Deranged I slice ou Pandemic Lust en son la preuve.
Vous l’avez compris, Depopulate signe un premier Ep fort intéressant et nous met l’eau à la bouche pour un éventuel premier album !
L’Ep est en téléchargement gratuit depuis le facebook du groupe.

Score : 7,5/10


Depopulate – Till man exists no more (Ep 2012)
01.  Intro
02.  Deranged I Slice
03.  Pandemic Lust
04.  Wastesoaked
05.  Show Me the Way to Your Heart
06.  Harvesting Human Flesh